Le Pic de la Camisette est un sommet modeste par son altitude (2 426 m d’altitude) mais sa position un peu excentrée permet un splendide panorama sur nos chères Pyrénées ariégeoises !
Il y a 2 ans presque jour pour jour, nous avons tenté de gravir ce sommet mais avions dû renoncer à cause du mauvais temps.
Samedi 14 h en route pour le Laurenti, par Ax-les-Thermes et la station d’Ascou-Paillières.
Arrivés à l’ancienne maison forestière du Laurenti, le nombre de voitures qui y stationnent nous incite à aller poser nos tentes un peu plus loin à la plaine d’Artigues, qui sera notre point de départ le lendemain. Installation du campement, allumage du feu, grillades et pommes de terre sous la cendre.
La vaisselle faite, nous nous regroupons autour du feu et évoquons les feux de notre jeunesse avec Hugues Aufray comme compagnon de chant ; Martine a la bonne idée, puisque nous avons du réseau de lancer quelques chansons via « youtube ». Elle est vite relayée par Valérie et Jean-Luc et c’est donc un mini-festival … qui nous rappelle de fantastiques moments passés dans les salles de concert.
Dimanche matin debout 6h. Avant de partir Marc décide de mettre sa voiture à l’ombre des épicéas majestueux ; la voiture refuse de démarrer ! Marc contacte son assurance et reste à son véhicule attendant le dépanneur ; le reste de la troupe emprunte le chemin.
La première moitié de notre itinéraire suit le GR 7, d’abord à travers la forêt ; les forestiers ont utilisé le GR pour sortir des grumes ; nous sommes attentifs au balisage.
Puis le GR traverse une estive qui s’étend dans la Coume de Barbouillère jusqu’au pied de la porteille du même nom.
Si dans le sous-bois la végétation était terne, c’est un festival de couleurs qui nous attend dans cette estive : le rouge des rhododendrons, le mauve des géraniums, le rose des orchidées, le jaune des anémones pulsatilles, le bleu des ancolies, le bleu lumineux des gentianes acaules, les dégradés de vert des différentes espèces herbacées, …. vraiment les Pyrénées, il faut les voir début juillet !
C’est à cet endroit que nous quittons le GR au profit d’un PR balisé en jaune.
Le balisage est à peine visible, il n’y a aucun sentier, à peine quelques cairns ; aucun itinéraire n’est évident !
Michel et Jean-Luc essaie de trouver le meilleur cheminement, car la pente herbeuse est forte, parfois plus de 50° !
En prenant de grandes précautions, nous arrivons à un petit col sans nom à 2380m.
Retrouvant du réseau téléphonique nous apprenons que la voiture est réparée et que Marc monte vers nous.
Le sommet est à portée et quelques minutes plus tard le belvédère sur le Donezan mérite sa réputation.
Nous redescendons par le même itinéraire.
Et nous retrouvons Marc sur le GR dans la combe, nous y pique-niquons ensemble et redescendons sans encombres à la voiture.
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