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Camisette et Barbouillère - 6 et 7 juillet 2019

L’objectif du week-end : le Pic de la Camisette, suivi du contournement du roc Blanc pour rejoindre le vallon du Laurenti.

Monter à la cabane en voiture permet d ‘emporter avec soi du confort …

Après 3 heures de voiture, nous empruntons la route forestière du Laurenti, en état plus que moyen elle nous permet de rejoindre le refuge forestier du Laurenti (1 616 m d’altitude). Le parking est bien plein, il y a du monde en montagne.

Quelques bûches bien sèches, une grille, quelques chipolatas, quelques pommes de terre sous la cendre, voilà un menu, certes simple mais fort apprécié.

La cabane très petite ne permet d’accueillir que 4 personnes. Un couple s’y étant installé, le temps plus que clément nous invite à dormir à la belle étoile. Un tapis de sol par terre, nos duvets et s’en suit une superbe nuit.

Lever avant l’aube, petit-déjeuner vite avalé, affaires rangées dans le coffre de la voiture, nous sommes vite prêts car nous souhaitons profiter de la fraîcheur du matin (en bas dans la vallée c’est la canicule …)

Quelques pas sur la large piste forestière, que nous quittons bien vite à travers bois pour rejoindre le GR 7.

Nous suivons le GR jusqu’au vallon supérieur du ruisseau de Barbouillère, en toile de fond, la face nord du roc Blanc.

Vers 2050 m, nous quittons le GR pour rejoindre l’étang de Camisette au pied du Pic de même nom. À mesure que nous montons nous voyons mieux les nuages qui se sont amoncelés en dessous de nous.

Nous rejoignons l’étang de la Camisette.

C’est au-dessus de cet étang, dans le pierrier à droite sur la photo que s’est écrasé le 5 décembre 1944 un Dakota la Royal Air Force britannique, faisant 15 morts. Pour en savoir plus : https://mijanes.pagesperso-orange.fr/avion.htm

Nous optons pour la crête qui mène au pic. Le chemin se fait de moins en moins évident ;

Il est si peu fréquenté que nous entendons devant nous le chant guttural d’un coq de bruyère ; quelques instants plus tard, continuant sans le vouloir à le déranger, nous l’apercevons en vol.

Les nuages nous talonnent maintenant et sagement nous décidons de rebrousser chemin : emprunter un itinéraire inconnu, peu évident, dans la purée de bois, voire sous la pluie, ne nous tente pas …

Nous retrouvons l’étang de la Camisette dans les nuages, donnant une zénitude à ce coin de paradis !

Nous rejoignons le vallon et le GR et suivons ses marques. Quelques névés, un bon raidillon et nous sommes à la Porteille de Barbouillère.

Il est 11 heures, nous déjeunons et faisons le point météo : en bas des nuages, au-dessus de nous les nuages qui montaient depuis ce matin se réunissent en superbes cumulo-nimbus … il est sage et prudent de redescendre et de ne pas tenter le tour du Roc Blanc pour rejoindre le vallon du Laurenti ; les topos décrivent ce contournement slalomant entre barres rocheuses ; là aussi la prudence …..

Nous redescendons dans la coume de Barbouillère, rejoignons la forêt, profitons pour rechercher le vieil abri de berger du Bousadus du haut, pour visiter la cabane du Bousadus du bas, qui pourrait nous accueillir lors d’une sortie hivernale en raquettes.

Retour à la voiture, et retour à Montauban.

 

Alors week-end raté ? Oh que non, d’abord le plaisir, toujours renouvelé d’être en montagne ! Et être en montagne début juillet c’est l’assurance de voir la montagne resplendissante de toutes ses fleurs : rhododendrons, gentianes printanières, gentianes acaules, grandes gentianes, lys, ancolies, …. une explosion de couleurs qui a ravi nos yeux !

   Toutes les photos ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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