Plan de Montmajou - 8 février 2020

Randonnée organisée par Christian, ouverte aux membres de toutes les sections de l’ASPTT.

Rendez-vous matinal (6 h) au péage de l’autoroute. Les 13 participants prennent place qui dans le fourgon ASPTT, qui dans le véhicule perso.

À l’approche de Bagnères de Luchon, nous quittons la vallée de Luchon pour rejoindre Artigue, petit village d’une trentaine d’habitants (1224 m).

Après le petit en-cas habituel (café, thé, gâteaux), sacs sur les épaules nous traversons Artigue et empruntons le GR 10 sur une large piste utilisée par les éleveurs.

La piste nous mène à la cabane de Sounères (1660 m), splendide balcon sur les cimes en face avec Super-Bagnères au premier plan.

C’est ce magnifique paysage que nous aurons pour compagnon tout au long de notre journée.

Après une courte pause, avec visite de la cabane, simple mais sans eau ni bois à proximité, et donc peu intéressante pour nous héberger un jour, nous tirons cap au nord/nord-est pour rejoindre la crête de Créspés. Nous évitons la face sud rocheuse par le côté nord où nous trouvons la neige.

La neige très dure incite Christian à nous faire chausser les raquettes, pour cet assez court passage, ce sera la seule portion vraiment enneigée de la journée.

Arrivés en haut de cette crête, nous avons sous les yeux le but de la journée. Nous rejoignons le col de Peyrehitte (1945 m)

Quelques 130 m de dénivelée d’une belle pente herbeuse qui nous fait raccourcir nos foulées.

Nous découvrons la borne frontière avec l’Espagne et admirons le paysage, au sud la Maladeta, à l’ouest le Pic de midi et d’innombrables sommets enneigés.

Nous redescendons un peu face sud-ouest pour pique-niquer, à l’abri du petit vent frisquet. Puis cap au nord où nous rejoignons le large col des Taons (1976 m).

Puis obliquant vers la gauche nous rejoignons une large croupe qui nous amène à la cabane d’Ourdies (1760 m).

Christian entraîne alors le groupe à travers la forêt d’épicéas pour rejoindre la cabane du Plan de Bosc.

Puis toujours à travers la forêt, pour atteindre une piste forestière qui nous ramènerait sans fatigue sur Artigue, nous rejoignons le ruisseau des Ayres, que nous descendons quelques mètres.

Une sente sur la gauche invite Christian à l’emprunter. Jean-Luc, en serre-file, certain grâce à son GPS que la piste forestière visée est là tout près en contrebas, descend quelques mètres et aperçoit la piste à une vingtaine de mètres ; rappel de la troupe qui le suit le long du ruisseau. Un court passage un peu acrobatique si on ne veut pas mettre le pied dans l’eau du ruisseau et la large piste est là, que nous suivons jusqu’à Artigue.

Dénivelée positif : 937 m   –   Développé : 12,500 Km

Ce fut une magnifique randonnée printanière, avec peu de neige. Il faudra y revenir, c’est en effet un terrain propice aux raquettes, cette montagne est un magnifique balcon avec vue sur une large portion de la chaîne pyrénéenne.