ENFIN !
Enfin de retour en montagne. Marc nous a concocté une superbe sortie dans le Luchonnais, au programme le sommet de la Laque (1900 m), modeste sommet, parfait pour une remise en forme.
Rendez-vous au local à 10 h pour récupérer le matériel hivernal : raquettes, crampons, piolets, DVA, pelles et sondes à neige.
En route pour Montauban euh …. Montauban de Luchon bien sûr !
Marc nous avait annoncé une marche d’approche de 2 bonnes heures depuis ce village jusqu’à la cabane de Courrou Viel où nous passerons la nuit.
La route forestière du Herran étant ouverte c’est en voiture que nous avons fait l’approche et nous garons la voiture à l’entrée de l’estive, à quelques centaines de mètres de la cabane.
À 13 heures nous prenons possession de la cabane et y déjeunons tranquillement.
Marc nous propose de faire une reconnaissance vers le sommet de la Laque, c’est avec les sacs juste lestés des crampons, des piolets et du nécessaire pour l’après-midi, que nous quittons la cabane.
Très rapidement le vent nous prend, nous surprend, mais nous rejoignons quand même la crête.
Là les bourrasques de vent sont violentes, nous obligeant plusieurs fois à nous arrêter, voire mettre les genoux à terre, voire s’asseoir carrément pour offrir moins de prise à ce vent fripon ! Heureusement la crête est large et nous ne sommes pas en danger.
Quelques plaques de neige ont résisté au redoux et au fœhn. Malgré quelques arrêts dus à la violence des rafales, nous arrivons rapidement au sommet de la Laque, superbe balcon sur la chaîne pyrénéenne.
Nous sommes sur la frontière franco-espagnole et prenons garde de ne pas passer en Espagne …. Un test PCR ne serait-il pas obligatoire pour revenir en France ?
Un coup d’œil sur la carte nous incite à continuer sur la crête jusqu’au col de Panech, d’où une sente, parfois masquée par des restes de la neige, nous ramène à proximité de notre cabane.
Faire le plein d’eau à la source, ramener un peu de bois, le débiter, allumer le feu et rapidement nous jouissons du confort de cette cabane, très bien isolée. Ce qui s’est dit en cabane ne se raconte pas en bas dans les vallées, aussi tairai-je le contenu de nos discussions.
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